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L'association des joueurs en ligne Américain Poker Players Alliance (PPA) a décidé d'effectuer une manifestation devant la cour suprême de Washington aujourd'hui. L'objectif est de protester contre l'entrée en vigueur de l'Unlawful Internet Gambling Enforcement Act (UIGEA).

Un sitting devant la cour suprême de Washington sera aujourd'hui au programme du Poker Players Alliance (PPA). Le directeur du PPA, Lee Rousso a maintenu que l'UIGEA ne devrait plus être d'actualité. Rousso défendra donc les avis de l'association devant la cour pendant que ses alliés effectuent un sitting devant le lieu. Par ailleurs, le directeur du PPA est soutenu par diverses hautes personnalités à l'image d'Alfonse D'Amaton un ancien sénateur de New York. Effectivement, D'Amaton s'est montré très choqué par le fait qu'un Etat aussi développé que Washington puisse empêcher les gens de s'adonner à leur passion. Cet ancien sénateur s'est montré très critique envers la mise en place de l'UIGEA qu'il qualifie même de crime à l'encontre du poker en ligne.



Alfonse D'Amaton sera également entendu lors de la séance d'aujourd'hui et il espère une modification de l'UIGEA afin que les adeptes du poker en ligne Américains puissent jouer librement. De nombreuses autres figures importantes seront présentes pour argumenter contre l'UIGEA et le débat promet d'être très intéressant. A noter que Barney Frank a déjà proposé une nouvelle législation qui rectifiera certains points de cette loi tandis que Jim McDermott de Washington a élaboré un projet de loi complémentaire concernant les taxes qui pourraient être imposé aux opérations sur les jeux en ligne.

Le poker est partout, dans les casinos terrestres comme ceux en ligne, dans la famille aussi. Mais, il n'est pas rare de voir des compétitions ou des événements organisés par des collectivités ou des associations. C'est une chose courante actuellement. Cette fois-ci, le poker a rejoint un autre terrain, l'hippodrome de La Capelle.

Samedi dernier, un événement insolite s'est produit, en effet, il y a eu une belle bataille entre les joueurs de poker au lieu des courses de chevaux. Une belle brochette de 100 joueurs sur les 200 de la prévision ont manifesté leur intérêt à cette fête qui s'était passée dans la salle des paris. Pour que l'événement soit à la hauteur, les aides venant des personnes de bonnes volontés ont permis de faire les choses dans de bonnes conditions. Citons, les membres de Saint-Quentin Poker Club qui n'ont pas ménagé leurs efforts non seulement en apportant du matériel mais aussi des conseils, pratiques dans de telle circonstance.



L'objectif était de raffermir les gens, la fraternité, offrir des soirées qui n'ont rien à envier à celles que l'on trouve dans des casinos en dur, c'est le but de la manifestation selon Cécile Fossé, la responsable de la communication de l'organisation. L'argent qui est le nerf de la guerre dans pareil cas n'est pas l'essentiel. Les chanceux ont tout de même rentrer avec des lots comme un abonnement à un magazine ou aussi des tickets d'entrée sur des tournois gratuits. Les participants ont passé une belle soirée.

Depuis un certain temps le poker a connu un véritable engouement auprès de toutes les couches sociales, la vogue du poker est telle que les parties privées champignonnent. Les forces de l'ordre partent en guerre contre ce nouveau phénomène qui ne cesse de gagner de l'ampleur.

La Petite commune de Tignieu-Jameysieu (Isère) était encore une fois le théâtre d'une nouvelle arrestation. Après des mois d'enquêtes et de surveillances, l'opiniâtreté des gendarmes a fini par porter ses fruits. Dans la nuit de lundi à mardi, ils ont fait une descente surprise dans les locaux de l'hôtel Arax, à Tignieu-Jameysieu débusquant des joueurs de poker en train de s'adonner à leur passion. En tout, ils étaient sept. Et mardi soir, trois personnes étaient gardées à vue dans les locaux de la gendarmerie pour les besoins de l'enquête: les époux qui dirigent l'établissement, le propriétaire des murs, soupçonné d'être l'initiateur de ces joutes clandestines.



Les limiers de la gendarmerie ont mis en doute l'existence de parties de poker illégales dans le caveau de l'établissement. Et la méfiance des enquêteurs a été justifiée lorsqu'ils ont débarqué au sous-sol de l'établissement, ils surprenaient sept personnes en pleine partie de poker. « La pièce était parfaitement aménagée pour des parties pouvant durer dans le temps : boissons, réfrigérateurs garnis... » a précisé une source proche de l'enquête. Tous les joueurs ont pu regagner leurs domiciles tandis que les tenanciers de l'établissement ainsi que le propriétaire des lieux ont été amenés au poste de la gendarmerie.

Ce n'est qu'une question de temps. Tout le monde s'active afin de mieux préparer dans de bonnes conditions cette date fatidique. Mais la question qui hante l'esprit des chercheurs, des nouveaux venus est de savoir s'ils y trouveront leur compte ? C'est en ces termes que Jacques Marceau appréhende la situation.

L'enseignant à l'IEP d'Aix-en-Provence et président d'Aromates voit les choses autrement en soulignant que tout n'est pas gagné d'avance pour les nouveaux opérateurs de poker et de pari sportif. Et cette subite accélération du processus ne fait que rendre plus incompréhensible les conditions de cette libéralisation. L'ARJEL, l'organisme qui régule les jeux, est là avec toutes les contraintes, les lois que doivent respecter les opérateurs etc. La plus louable d'entre elles est celle relative à la sécurité et à la protection des joueurs.



Comme le marché français est assez caractériel où les grands groupes historiques dominent, il faut s'attendre à une forte résistance de leur part et que la part des nouveaux venus sera encore inconnue. Il y a de quoi poser des questions surtout avec les expériences vécues quant à sa libéralisation, les deux mastodontes EDF et GDF n'ont laissé que des miettes à leurs concurrents. C'était valable aussi pour la téléphonie mobile. La cause ? Les exigences du marché hexagonale sont favorables aux entreprises française. Cette fois, ce ne sera pas sans doute le cas avec les rôles que vont jouer l'État, et que les jeux en lignes ont ses spécificités.