Ce n'est qu'une question de temps. Tout le monde s'active afin de mieux préparer dans de bonnes conditions cette date fatidique. Mais la question qui hante l'esprit des chercheurs, des nouveaux venus est de savoir s'ils y trouveront leur compte ? C'est en ces termes que Jacques Marceau appréhende la situation.
L'enseignant à l'IEP d'Aix-en-Provence et président d'Aromates voit les choses autrement en soulignant que tout n'est pas gagné d'avance pour les nouveaux opérateurs de poker et de
pari sportif. Et cette subite accélération du processus ne fait que rendre plus incompréhensible les conditions de cette libéralisation. L'ARJEL, l'organisme qui régule les jeux, est là avec toutes les contraintes, les lois que doivent respecter les opérateurs etc. La plus louable d'entre elles est celle relative à la sécurité et à la protection des joueurs.

Comme le marché français est assez caractériel où les grands groupes historiques dominent, il faut s'attendre à une forte résistance de leur part et que la part des nouveaux venus sera encore inconnue. Il y a de quoi poser des questions surtout avec les expériences vécues quant à sa libéralisation, les deux mastodontes EDF et GDF n'ont laissé que des miettes à leurs concurrents. C'était valable aussi pour la téléphonie mobile. La cause ? Les exigences du marché hexagonale sont favorables aux entreprises française. Cette fois, ce ne sera pas sans doute le cas avec les rôles que vont jouer l'État, et que les jeux en lignes ont ses spécificités.
Laisser un commentaire